Calendrier liturgique

A la différence de l’année civile, l’année liturgique commence le 1er septembre. Elle a pour temps fort les différentes fêtes. Chaque dimanche commémore la résurrection du Christ. Chaque jour célèbre la mémoire d’un ou de plusieurs saints.

La succession des fêtes fixes ou mobiles nous fait vivre la vie du Christ dès sa naissance, ou plus exactement dès la naissance de sa Mère.

L’année liturgique est en harmonie avec le cycle des saisons, selon l’ordre de la nature. Nos fêtes s’insèrent dans le monde crée et lui donnent tout son sens. Cela n’est pas fortuit, car Dieu a envoyé son Fils dans le monde : celui-ci est charnellement lié au cosmos. Chaque fête est une rencontre entre le ciel et la terre, entre le Créateur et sa créature. Les cieux se déchirent (Isaïe 63, 19) et Dieu descend vers nous, habite la matière crée et la pénètre de Sa Lumière.

L’attente du Seigneur se vit en hiver, dans les ténèbres ; la naissance du Christ vient comme le solstice, « le Soleil de Justice » : Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière … (Isaïe 9,1 ; Mathieu 4, 16).

Notre espérance grandit avec la préparation de Pâques, pendant le Grand Carême ; la résurrection du Christ coïncide avec le renouveau et le réveil de la nature.

Avec la Pentecôte, l’Esprit Saint illumine le monde et tout reprend vie, la nature est dans son plein éclat. Au cœur de l’été, le Christ, notre Lumière véritable, Soleil non crée, apparaît transfiguré sur la montagne.

NB : Les orthodoxes et les catholiques romains fêtent souvent Pâques à une date différente. L’Eglise orthodoxe détermine cette date selon le principe établi au Concile Œcuménique de Nicée (325), c’est à dire après la Pâques juive.